Discution

Sarkan était assis en position indien devant sa nouvel demeure sur la faille. Depuis qu'il était arrivé à Emlok, il avait tant de chose étrange, qu'il essayait encore de les comprendre. Pour cela, il méditait. La méditation lui avait toujours permit d'avoir les idées claires et d'être prêt pour les combats à venir. Sarkan pouvati rester longtemps dans cette position, normalement jusqu'à ce qu'il arrive quelque chose qui le sorte de la transe dans laquelle il pouvait tomber.

Merel voulait lui parler, mais il ne savait pas où le trouver. Sarkan se disait que Merel finirais par le trouver, donc en attendant, il méditait. La seule chose qu'il espérait, était que Merel le trouve avant qu'il se téléporte une nouvelle fois à cause de la bague qu'il avait.

Merel marchait sur le chemin qui se trouvait juste devant la nouvelle demeure de Sarkan Budokei. Il revenait de la direction dans laquelle se trouvait la deuxième demeure de James Valentin, celle dans laquelle il résidait lorsqu'il devait rester sur la Faille aux Maléfices pour un bout de temps. Il portait son sabre à sa ceinture et était habillé du linge qu'il portait tous les jours.

Merel Helda ne sembla pas surpris lorsqu'il vit la demeure de Sarkan, un peu comme s'il savait qu'elle se trouvait là. Il le vit en position de méditation, une position que Merel chérissait lui-même pour l'avoir pratiqué un bon nombre de fois et la pratiquant toujours. Il sourit, car ce n'était pas la première fois qu'il se voyait à ses débuts avec son maître lorsqu'il voyait Sarkan s'exercer à l'épée ou en train de méditer.

Merel s'approcha tranquillement de Sarkan. Comprenant l'essentiel de la méditation chez une personne pratiquant l'art du sabre, Merel décida de ne pas le réveiller de sa transe. Ayant du temps devant lui, Merel s'assied et se plaça lui aussi en position de méditation. Toutefois, en se refusant volontairement de rentrer en transe, il attendait patiament l'éveil de l'homme qui disait vouloir devenir samuraï.

(hrj/ l'animation mn'a dit que je ne pouvais pas être un samouraï, il faut que je trouve un autre nom.)

Sarkan senti quelque chose s'approcher de lui, s'arrêter et s'asseoir. Il devina que cela devait être Merel. Par contre, il ne mit pas fin à sa méditation pour autant, il n'avait pas terminer. Il ne se sentait pas apaisé. Par contre, il n'eut pas le temps. Sa bague faisant effet. Il disparu dans sa demeure à son plus grand plaisir de ne pas être à l'autre bout du monde.

Après avoir repris son souffle, Sarkan alla ouvrir sa porte et invita d'un signe de la tête Merel à rentrer en ramassant son épée qui était rester à l'extérieur. Dans sa maison, Sarkan alla chercher une théière et en proposa une tasse à Merel.

-Que vaux honeur de viste.

Malgré le nombre de conversation qu'il avait eu avec la population, Sarkan n'arrivait toujours pas à assimiler la langue, ce qui le gênait un peu, sans qu'il le laisse paraître. Ilk prit une gorger du thé qu'il s'était servis pour calmer la douleur que lui procurais les téléportations.

(HJ: C'est bon, on peut tout simplement employer le terme d'art du sabre au lieu de ''bushido'', pour ce qui est de samouraï, c'est pas vraiment important, j'vais juste éviter ce terme!)

Merel demeura tranquillement assis, son sabre posé sur ses genous comme en position de méditation et avec ses deux mains sur la lame et le manche. Il attendait patiament que Sarkan revienne à lui quand il disparu soudainement. Il entendit un bruit de l'autre côté de la porte et c'est alors que Merel se leva, la main sur le manche de son sabre, prêt à dégainer, mais lorsque Sarkan l'invita à entrer, Merel fit comme il lui était demandé tout en ayant un air interrogatoire au visage. Merel ne comprenait pas ce qui se passait, jusqu'au moment où Sarkan lui servit une tasse de thé et où il remarqua la bague à son doigt. Un souvenir lui revint... un souvenir de la défunte aubergiste qui s'était suicidée dans l'année.

- ''Cette bague, elle était à Kya! Comment avez-vous...''

Puis, se rappelant le but de sa visite, Merel se ravisa. James ne lui avait pas dit cela. De plus, Sarkan semblait avoir de la misère à communiquer. James ne lui avait pas dit cela, non plus. Le guerrier Sylvarois se dit qu'il aurait tout le temps de le questionner à ce sujet s'il acceptait sa requête. À la demande de Sarkan, Merel prit une gorgée de thé et lui sourit calmement.

- ''Je viens vous voir tout d'abord car James Valentin m'a référé à vous et ensuite car je vous ai moi-même remarqué. Votre style de vie me fait penser au mien, et c'est pourquoi j'ai une demande à vous faire.''

Puis, réalisant qu'il n'avait peut-être pas tout bien compris, Merel prit une respiration et sonda son regard pour voir s'il comprenait.

- ''Je serai prêt à vous montrer personnellement à bien parler notre langue si vous pouvez m'aider, et je serai aussi prêt à vous prendre pour élève si vous le désirez.''

Merel ne savait pas trop s'il comprenait bien tous les mots de la langue commune, et il s'apprêtait à en utiliser des plus précis, alors il préféra s'assurer que l'homme pouvait le comprendre avant de continuer.

- ''Vous comprenez bien ce que je dis?''

Son ton n'était aucunement hautain ni moqueur, il était respectueux.

- ''Cette bague, elle était à Kya! Comment avez-vous...''

Sarkan ne savait pas qui était Kya, mais ce qu'il savait, c'était qu'il avait enlevé la bague à Émilius à sa demande. Il n'avait donc rien à se reprocher. Merel se calma, se que Sarkan apprécia. Il n'était visiblement pas au courant pour la bague et ce n'était pas pour cela qu'il était là. Il le laissa continuer sans l'intérompre.

- ''Je viens vous voir tout d'abord car James Valentin m'a référé à vous et ensuite car je vous ai moi-même remarqué. Votre style de vie me fait penser au mien, et c'est pourquoi j'ai une demande à vous faire.''

Sarkan écouta de toute ouïs pour comprendre le plus passible le message. Il n'eut pas trop de mal, vu les termes utilisés. Il était intéresser de voir qu'il n'était pas le seul à pratiquer l'art du sabre. La question par contre était ; est-ce qu'il a la même vision que lui?.

- ''Je serai prêt à vous montrer personnellement à bien parler notre langue si vous pouvez m'aider, et je serai aussi prêt à vous prendre pour élève si vous le désirez.''

Sarkan fut interessé par le fait qu'il aurait un professeur pour bien apprendre le dialecte d'Emlok, mais il ne prendrait sa décision qu'une fois qu'il saurait le service demandé. Par contre, il était septique pour ce qui était de devenir son élève. Certe il apprendrait des choses, mais il avait ses propres opinions que personne ne pourrait remplacé. Il essayerai probablement puis si cela ne fonctionnerais pas, il arrêterais.

- ''Vous comprenez bien ce que je dis?''

Sarkan remarqua le ton respectueux utilisé. Le savoir vivre était une valeur importante pour lui.

-Avoir tout compris. Quoi être service. Après moi décidé.

Il attendais la suite. Il n'avait pas eu beaucoup d'action depuis que les représentant de l'élue étaient venu. Il voulait sortir son épée un peu. Bien que le service pourrait être autre chose.

Merel était bien content de voir que Sarkan comprenait bien ce qu'il disait. Il se dit qu'il pouvait continuer avec sa demande même si l'homme qui se tenait devant lui ne savait pas trop bien s'exprimer. Merel comptait régler ce problème éventuellement. Quoi qu'il en soit, Merel continua avec sa demande qui était, au final, plus une question qu'une demande.

- ''J'ai eu vent que vous teniez beaucoup à chasser les démons qui foulent nos sols qui, autrefois, étaient paisibles. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il y en a un dont, pour le tuer, nous devons être sept personnes à endosser des vertus et, par la suite, nous pourrions le vaincre à nous sept. Nous sommes six personnes qui avons accueilli en nos coeurs des vertus. Chaque vertu contre un péché. La mienne, par exemple, est la vertu du Calme, qui est faite pour contrer la Colère. Je ne sais pas si vous connaissez bien vos vertus et vos péchés, mais cela faciliterait grandement la tâche, si besoin est je peux expliquer en profondeur.''

Merel prit une bonne respiration. Ce genre de respiration servait jadis à le calmer lorsqu'il avait de la misère à le faire, mais maintenant que cela faisait un an qu'il avait le Calme en lui, Merel n'avait plus besoin de cela. Le calme était une seconde nature pour lui... non, elle était bien plus que ça. Elle était une part intégrale de ce qu'il est et ce qu'il a toujours été, un homme posé et sage. S'assurant que Sarkan le suivait toujours dans ses palabres, il continua.

- ''L'unique vertu que nous n'avons pas encore réussi à combler, car je n'ai encore rencontré personne qu'elle a bien voulu accepter comme porteur, c'est la vertu de la Chasteté, qui a pour but de contrer le péché de la luxure... le péché de James, du temps qu'il était avec les démons, mais il nous aide, maintenant.''

Prenant une courte pause, il continua.

- ''James m'a référé à vous alors que nous révision toutes nos connaissances pour voir qui pourrait peut-être être un bon candidat pour cette vertu. Avant toute chose, j'ai besoin de savoir ce que vous pensez de la chasteté ainsi que de la luxure, et surtout, j'ai besoin de savoir si vous comptiez demeurer chaste et pur toute votre vie ou si vous envisagiez d'avoir, éventuellement, des relations intimes avec une femme.''

Merel était toujours un peu gêné en abordant ce sujet, mais ça ne paraissait pas vraiment et attendit patiemment la réponse de son interlocuteur.

- ''J'ai eu vent que vous teniez beaucoup à chasser les démons qui foulent nos sols qui, autrefois, étaient paisibles. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il y en a un dont, pour le tuer, nous devons être sept personnes à endosser des vertus et, par la suite, nous pourrions le vaincre à nous sept. Nous sommes six personnes qui avons accueilli en nos coeurs des vertus. Chaque vertu contre un péché. La mienne, par exemple, est la vertu du Calme, qui est faite pour contrer la Colère. Je ne sais pas si vous connaissez bien vos vertus et vos péchés, mais cela faciliterait grandement la tâche, si besoin est je peux expliquer en profondeur.''

Une opportunité de tuer un autre démon, cela plaisait bien à Sarkan. Après avoir vu de quoi ils étaient capable, Sarkan s'était décidé d'en tuer le plus possible et c'était pour cela qu'il travaillait à la faille. Il voulait empêcher les démons d'entrer sur les terres d'Emlok. Pour les pêchés et vertues, il les connaissait bien, ce qui faciliterais la tâche sans doute.

- ''L'unique vertu que nous n'avons pas encore réussi à combler, car je n'ai encore rencontré personne qu'elle a bien voulu accepter comme porteur, c'est la vertu de la Chasteté, qui a pour but de contrer le péché de la luxure... le péché de James, du temps qu'il était avec les démons, mais il nous aide, maintenant.''

- ''James m'a référé à vous alors que nous révision toutes nos connaissances pour voir qui pourrait peut-être être un bon candidat pour cette vertu. Avant toute chose, j'ai besoin de savoir ce que vous pensez de la chasteté ainsi que de la luxure, et surtout, j'ai besoin de savoir si vous comptiez demeurer chaste et pur toute votre vie ou si vous envisagiez d'avoir, éventuellement, des relations intimes avec une femme.''

Sarkan n'avait pas comprit le sens des termes Chasteté et Luxure jusqu'à ce que Merel parle de relations possible avec une femme. Alors suivant le sens des mots, Sarkan réussi à comprendre que pour être cette vertu il suffisait de ne pas avoir eu de relation sexuel. Cela tombait bien pour Merel, Sarkan se vouant totalement à l'art du sabre et sa philosophie de vie se refusait de souiller son âme avec les pêchés, en particulier celui du plaisir charnel et de l'avarisme.

-Vous avoir trouver bonne personne. Moi vouloir garder âme pur. Aucun plaisir avant et après maintenant. Vous connaître vie de moi. Seul pêché moi avoir être orgueil. Moi pas pouvoir vivre dans désoneur.

Il s'éloigna un moment et revint un une lame droite faisait environ la longueur de son avant bras.

-Si déshoneur arrive. Moi faire croix dans le ventre.

Son regard était tout ce qu'il y avait de plus sérieux. Il était près à aller jusqu'au bout. Sarkan déposa sa lame et dit calmement en penssant bien à sa phrase pour faire bonne impréssion.

-Vous... pouvez... venir me voir... si vous... croyez que... je... suis... la bonne... personne pour... la vertu.

Merel écouta l'homme qui se trouvait devant lui parler et il ne put s'empêcher de sourire. Ce n'était pas un sourire moqueur, mais bien un sourire franc. Il voyait comment l'homme essayait de bien paraître malgré son trouble avec la langue du commun et cela le touchait. Merel continua ses explications.

- ''Bien, très bien... Vouloir garder un corps pur et loin des plaisirs charnels de la chair est la base, mais une bien bonne base. Dans ce cas, si vous acceptez d'essayer, il va falloir que je vois davantage avec vous ce qu'est la chasteté et ce qui fait d'une personne chaste qu'elle est chaste. Il va aussi falloir philo... euhm... réfléchir à deux à propos de cette vertu, mais ça va aller mieux si vous comprenez notre langue plus adéquatement.''

Merel s'assura qu'il se ne sentait pas offusqué de cela, puis il continua.

- ''Comme je le disais, puisque vous semblez accepter, je veux bien vous présenter une personne qui pourrait vous enseigner à mieux parler notre langue et à mieux la comprendre, si votre problème à communiquer se trouve uniquement là. Il s'agit de mon frère, vous seriez son premier élève, mais le métier de professeur lui a toujours beaucoup plu et il est très intelligent et patient, alors je suis certain qu'il pourrait vous montrer tout cela. Après, si vous le voulez, je pourrai vous aider à maîtriser des techniques avec le sabre, et si vous voulez vraiment être mon élève, je vous apprendrai aussi autre chose sur tout ce qui entoure Emlok... si bien sûr vous le désirez. Je ne tiens pas à faire de vous une copie de moi-même, vous avez vos valeurs, j'ai les mienne, et nous sommes deux personnes différentes, mais je crois que je pourrais vous apporter du bon.''

Pendant qu'il parlait, Merel réfléchissait. Lui, avoir un élève? Il s'en sentait capable et il était persuadé de pouvoir en apprendre beaucoup, lui aussi.

Sarkan prenait beaucoup de temps avant de répondre aux dernière parole de Merel. Il avait parler vite, et beaucoup de terme n'était pas encore clair pour lui. Les sourcils froncer, il essayait de comprendre le sens de la phrase. Dire que cher lui, il maîtrisait sa langue avec un haut niveau de vocabulaire. Quand il fini par comprendre, il répondu.

-Moi pas vouloir vous comme maître. Ses yeux s'aggrandirent. Il n'avait pas voulu être irrespectueux. excuser moi. Moi pas vouloir vous comme maître met bien vouloir comme... il hésitat sur l'expréssion employer. frère arme. Échanger savoir de pays à nous et combat différent aussi.

Sarkan se frotta la nuque peu certains des derniers mots utilisé. La dernière chose qu'il oulait, c'était de s'attirer des ennemis seulement avec une mauvaise tournure de phrase. Sa aurait été le comble. Déjà qu'il avait entendu la guerre qui se préparait entre James, Émilius et un autre seigneur nommer Desmairais qu'il ne connaissait pas. Ce n'était pas qu'il ne voulait pas avoir de maître, c'était juste que Merel n'avait pas le même style de combat que lui et donc que si Merel était sont maître, il devrait renier les efforts fait par ses ancêtres qui avait légué l'art au quel Sarkan vouait sa vie.

Toujours mal à l'aise en face au capitaine de milice, il décida de changer un peu la conversation.

-Vous avez dit avoir frère. Autre personne de famille ici?

Il se prit une nouvelle tasse de thé pour calmer ses nerfs.

Merel poussa un petit soupire, à la fois de soulagement mais aussi de déception. Une part de lui aurait bien voulu d'un apprenti, mais l'autre partie de Merel se disait qu'il n'était pas encore prêt à en avoir un.

* Après tout, je n'ai pas encore eu la chance d'appliquer certaines parties importantes des enseignements de mon ancien maître... *

Merel lui sourit un peu, puis continua, buvant sa tasse de thé de temps en temps.

- ''C'est bon, comme je vous l'ai dit c'était simplement une suggestion, mais il est certain que nous allons nous entraider entre vertus, si vraiment vous nous rejoignez. Pour cela, il faut que la vertu vous accepte comme porteur. Cela se fait si elle considère que vous avez bien compris le sens de cette vertu ainsi que tous ses côtés, et si vous les avez bien appliqué au cours de votre vie et si vous lui montrez que vous comptez continuer de les appliquer au fil de votre vie future. Donc, si vous acceptez toujours ce rôle, vous devez d'abord vous assurer que vous demeurerez en Emlok jusqu'à ce que nous ayons éliminé Apolgec, et vous aurez un devoir, un petit devoir... simplement méditer sur tous les sens du mot Chasteté et de ce que c'est que d'être une personne chaste. Faites des recherches aussi, comme bon vous semble, et si vous avez bien compris les sens de ce mot, la vertu vous acceptera. Ce sera un énorme pas d'accompli que de rassembler les sept vertus pour vaincre Apolgec. Si tout cela fonctionne à merveille, je te présenterai aux autres vertus.''

Merel, à nouveau, avait l'impression d'avoir parlé trop vite, mais il s'assura que Sarkan avait bien compris.

- ''Cela vous va?''

Puis, à la renverse, comme si cela n'importait pas tant que ça comparé aux vertus, Merel mentionna ses frères.

- ''Oui, j'ai deux frères... un plus vieux et un plus petit. Ils ne se mêlent pas vraiment à la population d'Emlok, mais ils vivent en Emlok, ici. Mon petit frère est très intelligent et sage, et mon grand frère est robuste et puissant.''

» Discution aux mille conflits...